Prothésiste ongulaire : d’où vient ce métier tendance ?
- Bloo'Mery

- 5 sept.
- 3 min de lecture
U N V O Y A G E D A N S L E T E M P S

De nos jours, le métier de prothésiste ongulaire est plus que savoir faire une simple pose de vernis : c’est un métier à part entière, artistique, minutieux et en constante évolution.
Avez-vous déjà pensé à ses origines ? D’où vient ce savoir-faire si apprécié dans le monde de la beauté ?
Ce métier, bien qu’il semble moderne, trouve ses origines dans des pratiques anciennes, évoluant au fil des siècles et des innovations technologiques. Cet article vous emmène dans un petit voyage à travers le temps pour découvrir comment est né le métier de prothésiste ongulaire.
« La vie est trop courte pour avoir des ongles négligés. » – Anonyme
Les premiers soins des ongles

Les premières pratiques de soin et de décoration des ongles remontent à environ 3000 av. J.-C. en Chine. Les femmes de la noblesse utilisaient des teintures naturelles à base de pétales de fleurs, de cire d’abeille ou encore de gélatine. Leurs ongles colorés en rouge ou en or symbolisaient un rang social élevé.
En Égypte ancienne, les pharaons et leurs proches utilisaient du henné pour marquer leur rang, signe de pouvoir et d’élégance. La reine Cléopâtre, réputée pour son raffinement jusqu’au bout des ongles, utilisait des pigments naturels pour ses ongles.
Au Moyen-Âge, l’entretien des ongles est devenu obsolète pour des raisons religieuses et culturelles. Toutefois, certaines traditions aristocratiques en Asie et au Moyen-Orient ont perpétué ces pratiques.
Ainsi, bien avant l’apparition des gels UV et des capsules, les civilisations anciennes prenaient déjà soin de leurs ongles. Ces pratiques montrent que l’ongle a toujours été un symbole de beauté, de statut social et de raffinement, bien avant l’époque moderne.
Naissance de la prothésie ongulaire

Vers 1950, un dentiste américain, Maxwells Lappe, met au point les premières prothèses ongulaire. Il invente ces prothèses en utilisant de la résine dentaire pour créer un ongle artificiel résistant afin d’aider ses patientes qui se rongeaient les ongles à retrouver de jolies mains.
L’idée fera rapidement son chemin et, 5 ans plus tard, des esthéticiennes reprennent sa technique et l’appliquent sur leurs clientes.
Dans les années 70, l’apparition des résines acryliques, utilisées en dentisterie, professionnalise le métier. Des techniciens adaptent ces résines à l’esthétique pour créer des extensions d’ongles plus résistantes. On commence alors à poser des extensions solides, durables, et plus naturelles.
Dans les années 80, les techniques de pose de gel UV sont introduites, donnant lieu à des résultats plus souples, naturels et durables. C’est une révolution dans le monde de l’onglerie ! Aux États-Unis, les femmes s’arrachent les nouvelles tendances et dépensent sans compter pour avoir des mains à la toute dernière mode.
Dans les années 90, la prothésie ongulaire est en plein « boom ». Les concours et salons dédiés à l’onglerie se sont multipliés dans le monde entier, avec une forte demande pour des extensions, des décorations artistiques, et des manucures sophistiquées. C’est l’avènement du métier de prothésiste ongulaire. Le nail art devient un phénomène de mode mondial, et les formations professionnelles apparaissent. Prothésiste ongulaire devient un métier à part entière, avec ses normes, ses diplômes et ses innovations.
Dans les années 2000, la French Manucure détrône toutes les autres techniques. En 2011, le vernis semi-permanent est créé, une technique révolutionnaire pour toutes les femmes actives et modernes.
Le métier de prothésiste ongulaire

Aujourd’hui, le métier de prothésiste ongulaire est une combinaison de techniques, d’art et de mode. Ce métier attire de plus en plus de passionés, désireux de mêler esthétique, minutie et créativité. C’est un domaine en constante évolution, marqué par des avancées dans les matériaux et les tendances toujours renouvelées. Il allie :
Technique : la maîtrise des produits technologiques (gel, résine, capsules), de l’hygiène et de la morphologie de l’ongle.
Artistique : entre nail art, effets spéciaux, paillettes, strass ou dégradés, chaque pose devient une création. Il faut un sensibilité esthétique pour répondre aux dernières tendances et aux envies des clients.
Tendance : des influences culturelles venant des quatre coins du monde (nail art japonais, manucure ruse, etc), les réseaux sociaux et les influenceuses participent à renouveler sans cesse les styles.
Un art, un métier, une passion
Le métier de prothésiste ongulaire, bien qu’assez récent dans sa forme actuelle, puise ses racines dans des pratiques ancestrales. De Cléopâtre aux nail artists d’aujourd’hui, l’envie de sublimer ses mains est universelle et intemporelle. Un bel exemple d’un métier jeune, moderne, mais nourri d’histoire et de passion ! Et qui n’a pas fini de nous surprendre…





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